Souvenirs de la Route de la Soie

Souvenirs de la Route de la Soie 

3 May - 6 Novembre, 2016

C’est une invitation au voyage  sur la Route de la Soie que nous propose  l’exposition « Souvenirs de la Route de la Soie » mise en scène par Jean-Louis Mainguy.

Le parcours se fait à travers la collection personnelle d’Alexandra Asseily. Des robes magnifiques, des accessoires et des pièces en soie portés à des occasions qui ont marqué des évènements importants, pour elle, entre 1950 et 1980. Une manière différente de parcourir la Route de la Soie tout en suivant son propre itinéraire.

Nous nous embarquons sur son navire pour la ville de Hong-Kong où adolescente, son père, futur Amiral de la marine Britannique, sillonnait les mers et sa mère, d’origine Russe, appréciait les très beaux tissus en soie. A l’âge de 18 ans, elle portera une magnifique robe en soie chinoise le jour de sa présentation à la Reine Elisabeth, et elle en portera une autre lors d’une cérémonie, au Palais Windsor en l’honneur du Roi de Siam. Sans oublier, le CheongSam (la robe typique chinoise) spécialement commandé pour elle à Hong Kong.

Au contact des belles matières, elle développe un goût particulier pour les soieries authentiques et différentes. Son esprit avant-gardiste et son élégance intemporelle, la poussent à prendre des cours de coupe et de couture, lors de ses études supérieures à Paris. On peut découvrir des robes dessinées et cousues par elle. Elle transforme des saris indiens, des soieries d’Alep en chapeau… elle compose, décompose et recompose… à sa façon. Elle crée une mode rebelle qui est à l’image de sa personne.

A Londres, elle est attirée par les tissus et dessins de Zika Ascher, le fameux designer et fabricant pour Dior et d’autres noms de la Haute-Couture. Ayant été touché par la profonde admiration que portait Alexandra à son travail, Zika Ascher lui offre des pièces de sa création afin qu’elle les faconne elle-même.

Au Liban, après son mariage, en 1969, Alexandra allie entre les dernières tendances de la Haute-Couture et les traditions séculaires de l’artisanat. Témoins, la robe de mariée Dior et le cafetan brodé portés le même jour. Alexandra Asseily nous montre sa capacité à surprendre et à oser.

Depuis 1972, Alexandra et Georges Asseily sont les propriétaires  de l’ancienne filature et du domaine qui l’entoure. Après plusieurs années consacrées à la restauration des bâtiments, la réhabilitation des terrasses et la plantation des arbres, tout en conservant les techniques traditionnelles dans le travail de la pierre et de la terre, en 2001, le Musée est devenu l’un des emblèmes de images de la culture et de l’histoire du Liban.

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